La clé pour reprendre le pouvoir sur sa vie
Pendant des années, j’ai cru que dire OUI à tout le monde, c’était être une bonne amie, une bonne maman, une bonne collègue… bref, une “femme bien”. En réalité, à force de dire OUI à tout et à tout le monde, je disais NON à la personne la plus importante : moi-même.
Résultat ? Fatigue, frustration, perte de confiance. Et surtout ce sentiment désagréable de m’oublier.
Un jour, j’ai eu une prise de conscience : 46 ans, c’était devenu vital pour moi d’apprendre à dire NON. J’avais accumulé trop d’abus, trop de “trop”. Puis est arrivé le chiffre 47 : l’année du changement, l’année où j’ai décidé de me mettre en priorité.
Et crois-moi, ça change une vie. Mariel
Pendant des années, beaucoup d’entre nous ont cru que dire OUI à tout était une preuve de gentillesse, de générosité, voire de valeur personnelle. Mais au fil du temps, cette habitude peut se transformer en prison invisible : on finit fatiguée, débordée, parfois frustrée… et surtout déconnectée de ses propres besoins.
La bonne nouvelle ? Dire NON n’est pas un manque d’amour pour les autres. C’est au contraire une déclaration d’amour envers soi-même
Pourquoi est-ce si difficile de dire NON ?
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La peur de décevoir : on se dit "Si je refuse, on va m’en vouloir."
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Le besoin de reconnaissance : on espère qu’en disant toujours OUI, on sera mieux acceptée ou appréciée.
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L’habitude d’être la “sauveuse” : certaines femmes endossent naturellement le rôle de celle qui aide, soutient et se sacrifie.
👉 Résultat : on finit par s’oublier totalement.
Se prioriser, ce n’est pas être égoïste
On confond souvent l’égoïsme et l’amour de soi. Pourtant, se prioriser, c’est reconnaître que nos besoins comptent autant que ceux des autres.
Tu ne peux pas remplir les verres des autres si ta propre carafe est vide.
Exemple concret :
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Tu acceptes d’aller aider ta sœur à déménager alors que tu es épuisée et que tu avais prévu un week-end de repos → tu le fais, mais tu tires la langue, tu es irritable, et au final personne n’y gagne.
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Tu dis NON, tu expliques que tu n’as pas l’énergie, et tu proposes une autre date ou une autre aide (préparer un repas pour eux le lendemain par exemple). Résultat : tu respectes tes limites, et tu gardes ton énergie.
Des situations où dire NON change tout
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Au travail : ton patron ou collègue te demande un dossier supplémentaire alors que tu es déjà surchargée.
👉 Réponse possible : "Je comprends que ce soit important. Dis-moi ce que tu veux que je priorise, car je ne pourrai pas tout faire dans le délai."
Tu ne refuses pas de travailler, mais tu poses un cadre clair. -
Dans la famille : un proche te demande de garder ses enfants "juste pour dépanner" alors que tu avais prévu une soirée rien qu’à toi.
👉 Réponse possible : "Désolée, ce soir je ne peux pas, j’avais déjà prévu un moment pour moi. Mais si tu veux, la semaine prochaine je peux t’aider." -
Avec les amis : on te propose une sortie qui ne t’inspire pas du tout.
👉 Réponse possible : "Merci pour l’invitation, mais je passe mon tour cette fois-ci." → pas besoin de te justifier davantage.
3 clés pour apprendre à dire NON sans culpabiliser
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Prends le temps avant de répondre
Ne dis plus jamais OUI sur le coup. Réponds : "Je te redis demain." Ça t’évite de céder par automatisme. -
Prépare tes phrases “tampons”
Tu n’as pas besoin d’un roman d’excuses. Quelques phrases simples suffisent :
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"Merci de penser à moi, mais je ne peux pas."
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"Je préfère décliner cette fois-ci."
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"Ce n’est pas le bon moment pour moi."
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Rappelle-toi à quoi tu dis OUI
Chaque NON posé est un OUI à ton repos, à ta santé, à ta paix intérieure.
Les bénéfices de se prioriser
Quand tu commences à te choisir, il se passe des choses incroyables :
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Tu récupères ton énergie.
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Tu gagnes en confiance et en clarté.
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Les autres apprennent à respecter tes limites (et bizarrement, ils s’adaptent très vite !).
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Tu te sens plus libre et alignée avec toi-même.
👉 Dire NON, c’est oser dire OUI à ta propre vie.
La vraie question est : es-tu prête à passer en priorité à partir d’aujourd’hui ?
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